Temps du Carême •Vigiles du soir •Vêpres Si tu n’étais pardon Si tu n’étais Pardon toujours offert, Et si ton Christ N’avait pour l’homme autant souffert, Serions-nous là, pleins de confiance, Portant les marques de l’errance Mais revenus vers ton silence ? Si tu n’étais Pardon toujours offert.... Si tu n’étais L’amour au coeur blessé, Tel que ton Fils Sur une croix nous l’a montré, Oserions-nous te nommer Père, Lever nos fronts vers ta lumière, Nous qui ne sommes que poussière ? Si tu n’étais L’amour au coeur blessé.. Si tu n’étais Celui qui tend la main, Et si Jésus Ne venait rompre encor le pain, Donnerions-nous un peu du nôtre, Pourrions-nous croire que le pauvre Sera premier dans ton Royaume ? Si tu n’étais Celui qui tend la main.... Si tu n’étais La joie de l’univers, Si ton Soleil N’avait brillé dans notre hiver, Aurions-nous part à ta jeunesse, Marcherions-nous quand le jour baisse Et que l’angoisse nous oppresse ? Si tu n’étais La joie de l’univers.... Et si toi seul N’étais toujours nouveau, Si de toi seul Ne rayonnait l’Astre d’en-haut, Si ton matin n’allait renaître, Si parmi tous les chants de fête Ta voix n’était la plus secrète, Serais-tu Dieu, Toi seul, toujours nouveau ? CFC (s. Marie-Pierre) Lit 66 1988
Musique Trirem SECLI Chanter l'office
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