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L’Avent

L’Avent inaugure l’année liturgique en orientant notre regard et notre espérance vers la fin des temps : nous y célébrons Celui qui est déjà venu, qui reviendra et qui ne cesse de survenir en nous. Notre attente du Christ s’enracine dans celle du peuple de la première alliance. Elle veut aussi accueillir et recueillir l’attente de tous les hommes en quête de justice, et de bonheur, les hommes en quête d’un Sauveur…



Noël et le temps de Noël
Le temps de Noël déborde la nuit et la journée (25 décembre) où nous célébrons la naissance du Sauveur que la liturgie de l’Avent nous a fait attendre et espérer.
Plusieurs fêtes marquent l’octave de Noël jusqu’au 1er janvier :

  • 26 décembre : fête de Saint Etienne, nous commémorons « la naissance au ciel » du premier martyr, mis à mort pour sa foi dans le Christ témoin du Christ.
  • 27 décembre, fête de Saint Jean l’Apôtre, dont l’évangile nous conduit « Au commencement ». C’est une partie du prologue de son évangile qui est lu à la messe du jour de Noël.
  • 28 décembre fête des Saints Innocents, ces enfants massacrés sur ordre d’Hérode par crainte du « Roi des juifs » qui venait de naître à Bethléem.
  • Dimanche dans l’octave de Noël : fête de la Sainte Famille. Nous célébrons les enracinements du Christ et le mystère de sa vie cachée.
  • 1er janvier : fête de Marie, Mère de Dieu. Cette fête redit et prolonge notre émerveillement devant la naissance du Fils de Dieu, l’Enfant qui nous est qui nous est à jamais donné. Paul VI a voulu que cette journée soit aussi consacrée à la Paix.


Après l’octave de Noël, les fêtes de l’Épiphanie et du Baptême du Christ s’organisent autour de deux récits de l’évangile, l’adoration des mages venus d’orient pour adorer l’Enfant, et le baptême du Christ, au seuil de sa vie publique. Nous y célébrons la manifestation au monde de la lumière de Dieu, et l’universalité du salut.



Le carême
Le carême - la sainte quarantaine - est un temps de purification, de conversion et de longue préparation à la célébration du mystère pascal. Le croyant qui reçoit les cendres au début du carême reçoit l’Esprit saint, le jour de la Pentecôte. Ainsi, dès le mercredi des cendres, nous appelons sur l’Église cet Esprit qui convertit, sanctifie, et nous fait suivre Jésus du désert au Thabor, avant de nous faire communier au mystère pascal.

Les dimanches du carême portent la marque des évangiles qui les caractérisent. Il est à noter que chaque année le premier dimanche l’évangile nous rapporte le récit de la Tentation du Christ au désert, et le deuxième dimanche celui de la Transfiguration. L’année A, le 3e, le 4e et le 5e dimanche de carême les récits de St Jean (la Samaritaine, la guérison de l’Aveugle-né, la résurrection de Lazare) conduisent à l’illumination baptismale. Ils sont toujours proclamés dans les assemblées où des catéchumènes seront baptisés dans la nuit de Pâques et peuvent l’être dans toute assemblée dominicale.

La semaine sainte
Cette semaine prolonge jusqu’à la Cène du Jeudi saint, le temps du Carême. Mais elle a une tonalité particulière et nous achemine vers le Triduum pascal qui la termine. Le Dimanche des rameaux l’inaugure

Dimanche des rameaux et de la passion
La Procession des rameaux puis la lecture de la Passion au cours de la messe nous rappellent que Jésus est le Fils de David, le Sauveur mais qu’il est aussi le Serviteur, l’homme de Douleurs et que le mystère du salut s’accomplit dans le don que le Christ fait de lui-même jusqu’à la mort sur une croix. à l’heure de sa Passion qui est aussi celle de sa glorification.

Jeudi Saint
L’office est donc « du carême » mais le répertoire porte la marque du jour. Ce jour-là il n’y a pas d’office de Vêpres car, à cette heure, on célèbre la Cène où Jésus lava les pieds de ses apôtres et institua l’Eucharistie. Cette célébration est la première du Triduum pascal.

Vendredi Saint
La liturgie des heures prépare à la Célébration de la Passion au cœur de l’après-midi. Il n’y a pas d’office de None ni d’office de Vêpres. Le mystère de Jésus Christ obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix emplit toute cette journée.

Samedi Saint
Les offices sont dominés à la fois par ce qui a été vécu les jours précédents et par l’attente de la Résurrection du Christ.

Vigile pascale
C’est à la fois le cœur et la source de toute l’année liturgique. Sa structure s’organise autour de la célébration de la lumière, de la célébration de la Parole, de la célébration de l’eau et de la célébration eucharistique.
Les auteurs CFC ont fait quelques propositions concernant l’un de ces différents moments de la Vigile pascale.

Le Temps pascal
Le temps pascal, inauguré à la Vigile pascale prolonge la célébration de la fête que l’on vient de vivre et ne fait qu’un avec elle. Les cinquante jours, depuis le dimanche de Pâques jusqu’au dimanche de la Pentecôte, sont “une semaine de semaines”, qui, d’une certaine façon, ne forment qu’un seul jour. “Voici le jour que fit le Seigneur”, chante la liturgie.
Les évangiles de la semaine de Pâques et du 2e dimanche du Temps pascal nous redisent tous : « Christ est ressuscité, il est apparu à ses disciples ! » Certains textes de la CFC propres au temps pascal, se rapportent davantage à cette semaine inaugurale. Les autres nous conduisent ensuite jusqu’à l’Ascension, puis aux jours remplis de l’attente de l‘Esprit et de sa venue lors de la Pentecôte, point d’orgue de tout le temps pascal.

Le Temps ordinaire
Le temps dit “ordinaire” (34 semaines au total), est en fait le temps de l’Église, le temps de l’histoire et de notre vie présente, un temps qui nous est donné pour nous ordonner tout entier au Règne du Christ. La prière s’y déploie avec confiance et chaque semaine s’inaugure avec la célébration de la Résurrection du Seigneur, célébrée dès les vêpres du samedi.
Le temps ordinaire est constitué de deux périodes ; la première commence après le temps de Noël et s’achève au carême ; la seconde, beaucoup plus longue, s’étend du lundi qui suit la Pentecôte jusqu’au premier dimanche de l’Avent.

Les Solennités du Seigneur
Fêtes de “doctrine”, quatre fêtes font écho du mystère pascal déployé dans le temps ordinaire.

  • La Fête de La Trinité (dimanche qui suit la Pentecôte) nous rappelle que Dieu, Père, Fils, Esprit saint est en lui-même communion.
  • La Fête du Corps et du sang du Christ (dimanche qui suit celle de La Trinité), célèbre le don que le Seigneur nous fait dans son Eucharistie.
  • La Fête du Sacré-Cœur (le vendredi suivant) nous redit ensuite que l’amour sauveur du Père s’est manifesté et se manifeste toujours dans la personne de Jésus.
  • La Fête du Christ, Roi de l’univers (dernier dimanche du temps ordinaire) en fêtant la Seigneurie du Christ nous annonce déjà son retour dans la gloire : “Oh ! oui, viens, Seigneur Jésus !”

 

 
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