Il monte, le jour Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Temps ordinaire
Dimanche
Hymne
• Laudes


          Il monte, le jour


Il monte, le jour, comme un feu,
Il embrase le ciel et la terre.
Depuis l’aube originelle,
Le Verbe est toute joie devant l’œuvre de Dieu.
De son cœur un chant s’élève :
« Je te rends grâce, ô Père ».


Il sort, le vivant, du tombeau,
Il dissipe la nuit de tristesse
Répandue sur le Calvaire.
La chair qui fut meurtrie a surgi de nouveau,
Elle exulte d’allégresse :
« Je te rends grâce, ô Père ».


L’époux au matin resplendit
Pour les noces du ciel à la terre,
Revêtue de sa lumière.
Une hymne silencieuse en réponse jaillit,
C’est l’Esprit qui s’émerveille :
« Je te rends grâce, ô Père ».


À ceux qu’il unit à présent,
Comme signe d’alliance éternelle,
Jésus donne son corps même.
Avec le Premier-né, en un geste d’enfant,
L’Église offre sa prière :
Nous te rendons toute grâce, ô Père.


Note : Le dernier vers, plus long, permettra au musicien de terminer les strophes intermédiaires de façon non conclusive, et de conclure la dernière strophe. Si toutefois l’on prévoit des difficultés à l’exécution, il n’y a pas d’inconvénient à remplacer ce dernier vers par celui des autres strophes : Je te rends grâce, ô Père.

 


CFC (f. Jean-Fabrice)
2001

 
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