Amant de la Sagesse

Amant de la Sagesse,
O toi qui entendais sa voix sur le chemin,
Tu l’as aimée dès ta jeunesse,
Cherchée plus que beauté, saveur ou science,
Désirée plus que perle de grand prix.


Tu as trouvé refuge
Sous l’aile de ton Dieu, sous l’ombre de sa croix ;
Si la nuit vient tu es sans crainte,
Tu marches sans appui dans les ténèbres,
 Eclairé par le feu qui brûle en toi.


Que nul ne te méprise
Si tu reposes seul au sein du Bien-Aimé ;
Le vent qui souffle est sans contrainte,
Il va te découvrant la joie des noces,
Où tout perdre est la voie de tout gagner.


Voici venir l’aurore,
Dans son embrasement la nuit va prendre fin.
Tu resplendis, comblé de gloire,
Tu offres le joyau de ta louange
Comme un chant où l’Esprit chanterait seul.

CFC (s. Marie)
2006