Voyant ton désir

Voyant ton désir de l’eau vive,
Le Roi s’est fait mendiant
Tout près de la fontaine ;
Rejoins-le sans tarder,
Il t’appelle,ô Thérèse :
C’est lui ton Dieu, qui te parle face à face !


Très humble, couvert de blessures,
Celui que tu fuyais
T’arrache à l’inconstance ;
Tu choisis de l’aimer,
De servir son Eglise :
Résolument, tu fais tienne sa détresse.


L’Epoux, contemplé dans sa gloire,
Te fait, jour après jour,
Le don de ses richesses ;
Tout s’en va hors lui seul,
dont l’amour t’illumine :
Il te suffit, au désert où il t’entraîne.
 

Le Christ est la terre promise,
En lui la joie du ciel
Ruisselle comme un fleuve.
De sa chair, de son sang,
Il nourrit ta faiblesse.
L’amour peut tout : tu le prouves par tes oeuvres.


Thérèse, livrée à la grâce,
Priant dans le secret,  
Sans crainte sur les routes,
Sois pour nous le témoin
De l’Alliance nouvelle :
Enseigne-nous le chemin vers notre Père !

CFC (s.Marie)
2005