Ni la violence des puissants |
|
|
|
17 juin Bienheureux Joseph Cassant moine cistercien, prêtre Hymne •Grandes heures
Ni la,violence...
Ni la violence des puissants, * Ni la sagesse des savants, N’a de prix à tes yeux Seigneur Jésus, Ton Royaume est à ceux qui te ressemblent.
Un pauvre crie et tu réponds, Ta voix l’appelle par son nom, Tu exauces, Seigneur, Joseph Cassant, Ton petit serviteur, Sans qu’il le sache.
En ce cœur humble et démuni En cet enfant qui te confie Son unique désir Tu mets ta joie. L’Esprit vient accomplir L’œuvre impossible.
Dans le silence du désert, Il sera prêtre à ton autel, Et sa vie deviendra Eucharistie, Une vie que ta croix Tient sous son ombre.
Au sein de l’ombre, peu à peu Brille la joie venue de Dieu : Être aimé, ô Jésus, Pouvoir t’aimer, Et s’unir chaque jour À ton offrande.
Pour te servir autant qu’il peut, Pour laisser prendre en lui le feu, Il remet à Marie Sa vie, sa mort, Et Marie lui redit Que tout est grâce.
Comment savoir quel est le fruit Du grain qui meurt dans notre nuit ? Ton amour le connaît, Seigneur Jésus, Et prépare en secret D’autres semailles.
On pourra prévoir d’utiliser ainsi l’hymne : Strophes 1.2.3.4 à laudes ; 2.5.6.7. à Vêpres.
Marie-Pierre Faure 2004 |