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Gloire à Dieu dans les hauteurs Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Annonce de Noël


          Gloire à Dieu …

Gloire à Dieu dans les hauteurs,
paix sur terre aux hommes !
Laisserons-nous les anges
entonner seuls le chant ?
Laisserons-nous le vent,
seul, crier la louange ?

La grande peur sournoise
du siècle finissant
éteint la voix des peuples.
La grande joie des pauvres
à l'aurore du Temps
a déserté nos lèvres.

Dans les hauteurs, menaces de guerre.
Sur la terre, pénurie de cœur.
Au-dessus de nos têtes, des oiseaux de malheur.
Sous nos pieds, un sol incertain.
Et la gloire détournée sur des idoles mensongères.

Louange !
Chrétiens, portez à bout de bras
votre charge de louange ! Il n'est pas trop tard pour chanter,
il est temps encore de louer.

Voici que vient au monde un Prince désarmé,
enveloppé de langes et drapé de tendresse.
Quand le manteau des rois un jour le vêtira,
la pourpre s'unira au vermeil des blessures
et les bourreaux le salueront
comme on s'amuse dans la rue
sur le passage d'un bouffon.

Voici que vient au monde un Prince désarmé.
N'ayez pas peur !
Le cœur hautain s'effraie de l'innocence.
Une obscure naissance affole les puissants.
Nulle crainte au cœur émerveillé ;
pour tous les cours droits, réjouissance.
Désarme, ô Dieu, nos réticences.
Et place nette pour le chant !

L'étoile de Noël a la douceur du songe
étoile plus réelle que tous les soleils noirs.
Amie de l'ombre, descends,
descends plus près de nous, ô pacifique étoile !
À ta clarté nous chanterons
et s'enfuiront les rêves qui assombrissent l'homme.

Par une nuit commune,
une semblable nuit,
un Sauveur nous est né.
Il y avait cette nuit-là grand vacarme sur la terre.
Nul silence recueilli pour accueillir l'Emmanuel.
Bruits et fureurs, tracas et pleurs,
la mélopée de la misère.
Par une nuit commune,
une semblable nuit,
un Sauveur nous est né.

Un chant nouveau a retenti.
Les bergers l'entendirent,
les bergers s'en allèrent à la source muette
où prennent voix les anges du ciel.
Les bergers s'en revinrent
et la fontaine de la vie
soudain déborde en leur enclos.

En cette nuit commune,
cette semblable nuit,
laissez monter en vous
le flot de la louange
et qu'un petit enfant soit le maître de chœur.

 

CFC (f. Jean-Yves)

 
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