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Histoire de la CFC
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La C.F.C. dans le paysage français de la rénovation liturgique


Dès le début la C.F.C. collabora avec d’autres personnes, sans que celles-ci fassent officiellement partie de la commission. Les assemblées générales annuelles comportaient un certain nombre d’invités, conférenciers ou participants. Nous avons eu également des liens avec le Centre National de Pastorale Liturgique établi par les évêques de France : nous nous sommes rendus des services réciproques. Aux assemblées générales ordinaires de la C.F.C., nous nous retrouvons facilement une trentaine, membres, collaborateurs et autres invités, avec suffisamment de stabilité dans le groupe pour que la réflexion puisse se poursuivre d’une assemblée à l’autre : les PP. J. Gelineau et D. Rimaud furent des habitués de nos sessions, comme aussi, durant de longues années; le Frère Pierre-Yves Emery de Taizé. Certaines personnalités extérieures au monde monastique ont comparé nos réunions à une “université d’été” d’un bon niveau, mais qui demeure accessible ; elles ont apprécié qu’un tel lieu de réflexion puisse exister, un lieu de parole libre, à structure légère, bien que poursuivant un mandat “officiel”.


Depuis 1999, une année sur deux, l’assemblée générale s’ouvre aux membres de nos communautés qui veulent se ressourcer ou raviver quelque peu leurs connaissances. Pourquoi une année sur deux ? À la fois pour ne pas multiplier les propositions de sessions et pour que la commission puisse tenir ses propres réunions, au moins tous les deux ans ; mais aussi parce qu’il semblait qu’un même thème pouvait nous occuper à deux niveaux complémentaires, une fois dans une rencontre restreinte aux membres de la commission, qui baliserait le sujet, avec peut-être plus d’interrogations, et, l’année suivante, au cours d’une assemblée plus ouverte, qui approfondirait le thème et répercuterait davantage le résultat de la réflexion.


Dans les premières années du renouveau des initiatives avaient été prises dans le monde monastique et dès sa création la C.F.C. s’y associa. La première initiative vint d’un groupe de moines, notamment bénédictins, qui se préoccupa de sensibiliser les communautés aux valeurs propres qu’il s’agira de dégager et de promouvoir à travers les réformes officielles qui s’annonçaient. Ces moines, sous l’impulsion de dom Robert Gantoy, de St-André-de-Bruges, se constituèrent, au début de 1965, en «comité» ou groupe-pilote, qui s’intitula Liturgie et monastères et lança la publication d’études et d’une chronique inter-monastères. Ce comité organisa une première session, sur la formation liturgique dans les monastères, les 28-30 juin 1966 à Taizé, qui était alors la seule communauté célébrant la liturgie en français, notamment celle des Heures. La session fut un succès, puisqu’elle réunit quelque 90 moines et moniales. Les sessions continuèrent chaque année, jusqu’en 1972 : sept au total, qui eurent un certain retentissement. Ceux qui furent appelés à travailler dans le cadre de la C.F.C. participaient, en général, à ces rencontres annuelles. Des chantres se sont réunis à Bellefontaine, puis en d’autres lieux, pour étudier les questions musicales qui allaient se poser. Ils formèrent un groupe qui s’intitula en 1968 Chant et monastères et fut le commencement de ce que la section “chant” de la C.F.C. allait entreprendre.


Ces diverses initiatives, en effet, furent peu à peu relayées par le travail de la C.F.C. Celui-ci s’établit autour de trois domaines : la traduction et la création de textes pour la liturgie, les questions de chant et de musique, la formation doctrinale et pratique. Chaque membre de la commission est affecté à l’une des trois “sections” qui prennent en charge un de ces domaines. Nous allons passer en revue ces trois domaines.




 
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