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Histoire de la CFC
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Mais il ne suffisait pas de mettre en place rites et livres liturgiques. La réforme devait être comprise, appliquée et vécue par les communautés. Bien sûr la commission de l’Ordre s’en préoccupait, mais dans la mesure où la liturgie se célébrait dans les diverses langues vivantes, c’était au niveau des zones linguistiques que les choses devaient se mettre en place et qu’une collaboration devait s’établir : le Chapitre général de 1967 l’a compris et a donné son feu vert – à l’époque son autorisation était nécessaire – pour que des commissions régionales de liturgie soient instituées par les abbés et abbesses d’une même région.


C’est ainsi que la C.F.C. vit le jour et tint sa première réunion en février 1968.

Comme les président et secrétaire de la Commission de l’Ordre étaient français, tout naturellement ils prirent la direction de la C.F.C., ce qui a pu contribuer à une bonne coopération entre les deux commissions et peut-être aussi à ce que certains les confondent : pourtant elles sont tout à fait distinctes et avaient des objectifs et des tâches différentes.


La commission de l’Ordre éditait alors un bulletin en versions française et anglaise : c’est en appendice de l’édition française que la C.F.C. commença à publier des documents intéressant la célébration de la liturgie en français. En 1971, la décision fut prise de séparer les deux versions et de confier la rédaction du bulletin français à la C.F.C. Ce bulletin est devenu la revue trimestrielle Liturgie qui en est aujourd’hui à son 138e numéro. Les quatre cinquièmes des abonnés sont des communautés monastiques : bénédictins, cisterciens, carmélites, clarisses… Cependant elle intéresse un nombre significatif de laïcs et nous reviendrons plus loin sur le contenu de ses publications.


À l’appel du président-fondateur, les abbés et abbesses des communautés cisterciennes ont proposé eux-mêmes les premiers membres de la commission. D’emblée elle fut “mixte”, composée de moines et de moniales. D’abord commission créée dans le cadre législatif de l’Ordre, elle prit peu à peu plus d’autonomie et devint même en novembre 1971 une association reconnue civilement selon la loi française, ceci pour des motifs administratifs, afin de mieux gérer les droits d’auteurs de ses publications ainsi que son budget (je reviendrai plus loin sur ces publications). Mais elle a toujours maintenu un lien organique avec les abbés et abbesses cisterciens, qui en constituent le “comité de patronage”. Nous l’avons inscrit dans les statuts qui prévoient également que, pour faire partie de la C.F.C., il faut l’avis conforme du supérieur ou de la supérieure du membre pressenti ; cependant, comme toute association civile, la commission élit elle-même son comité directeur, composé d’un président, d’un vice-président, d’un secrétaire, d’un trésorier et de quelques autres membres. Il va de soi qu’avant de pressentir quelqu’un pour ces fonctions, l’accord de son supérieur est recherché. Dans la nouvelle organisation ces membres sont élus pour quatre ans renouvelables.


Très rapidement la commission s’est ouverte aux autres composantes monastiques de France, elle n’est donc plus une commission de l’Ordre cistercien, même si elle reste marquée par ses origines.


La commission a connu une certaine “stabilité” dans sa direction puisqu’en 36 ans et sans doute pour un certain temps encore, elle n’a connu que trois présidents (l’abbé de Bellefontaine, dom Emmanuel Coutant, jusqu’en 1971, moi-même ensuite et, depuis 2002, dom Olivier Quénardel, abbé de Cîteaux) et trois secrétaires depuis 1972 : dom Paul Houix, actuellement abbé de Timadeuc, sœur Marie-Pierre Faure de Chambarand – de 1981 à 1998 –, et Mère Christine Vilmain, actuellement abbesse du Rivet). Le nombre des membres tourne autour d’une vingtaine, tous moines ou moniales : certains sont devenus des piliers de la commission, d’autres n’ont fait que passer : la composition varia au cours des années, au fur et à mesure des démissions, des décès, des changements de poste, voire des départs (surtout au début des années 70) ; un bon nombre (une bonne douzaine) sont devenus abbés ou abbesses de leur communauté : certains ont continué d’agir dans la commission, pour son plus grand bien, d’autres ont préféré arrêter leur contribution. Les moines et moniales qui ont suivi l’enseignement dispensé par l’Institut supérieur de Liturgie de Paris ont été sollicités pour faire partie de la commission, ce qui n’a pas toujours été possible. Actuellement la C.F.C. compte 13 cistercien(ne)s, 11 bénédictin(e)s, 1 Clarisse, 1 frère de Bose. La vice-présidente est sœur Étienne, moniale de Pradines et le trésorier, dom Joël, abbé de Tournay.




 
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