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Histoire de la CFC
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       Commission

mosimage}La Commission Francophone Cistercienne de liturgie

La Commission Francophone Cistercienne de liturgie (C.F.C.) est née, en 1967, comme une structure francophone de l’Ordre cistercien de la Stricte Observance. Cependant, rapidement, les monastères bénédictins, surtout ceux de la Province française de Subiaco et les olivétains, affrontés aux mêmes situations, ont bénéficié de son travail., et y ont même participé, au point que la commission, sans changer son nom, pour des raisons administratives est devenue dans les faits une commission monastique inter-Ordre dont le comité directeur comprend actuellement des moines et moniales cisterciens et bénédictins et dont les membres sont d’origine plus diverse. Plus divers encore les auteurs CFC dont il sera parlé par ailleurs.

 

La C.F.C. au sein de l’Ordre cistercien

 

Cet Ordre est international et dépasse les frontières de l’Europe francophone. C’est à son niveau qu’a été opérée, pour les Trappistes, la mise au point des rites et des livres liturgiques dans la foulée de Vatican II. À cet effet le Chapitre Général de 1965 renouvela la composition de la commission de liturgie de l’Ordre, qui existait depuis longtemps. Cette commission renouvelée fonctionna de 1965 à 1977, puis, son travail étant pratiquement achevé, elle céda la place à un secrétaire central pour la Liturgie, qui veille à ce que les démarches qui s’avèrent encore nécessaires soient bien accomplies.


Ce résultat est condensé, en quelque sorte, dans le nouveau Rituale Cisterciense publié en 1998, qui inclut les prescriptions concernant le Missel et la Liturgie des Heures. Pour certains rites, tels que l’initiation monastique et les funérailles, les deux Ordres cisterciens (la stricte et la commune Observance) ont collaboré et abouti à un rituel unique. Le calendrier monastique a été approuvé par le Saint-Siège pour l’ensemble de la famille bénédictine, avec des particularités propres à chaque Ordre. Chacun des deux Ordres cisterciens a obtenu sa propre loi-cadre pour l’Office divin, en 1974, quelques années avant le “Thesaurus” approuvé pour les bénédictins en 1977. Rien n’empêche que les cisterciens s’inspirent, dans le concret de l’Office divin, de ce “Thesaurus”. La C.F.C. a d’ailleurs collaboré à l’édition de La liturgie monastique des Heures publiée par l’abbaye de Clervaux en 1980, à l’usage des bénédictins qui célèbrent en français : cet ouvrage peut servir de référence aux cisterciens, même s’ils l’utilisent peu comme livres de chœur proprement dits.




 
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