Sur tes chemins, Seigneur

 

          Sur tes chemins, Seigneur

Sur tes chemins, Seigneur,
Dès l’aube de sa vie,
Thérèse s’élance au gré de l’Esprit :
Jours bénis de l’enfance,
À jamais lumineux
À l’ombre de la Sainte Face.


Elle a confiance en toi,
Ta grâce lui suffit
Pour mettre ses pas dans ceux de l’Agneau :
Le premier il se donne
Dans l’alliance scellée  
Au feu de la miséricorde.


Aucun refus ni peur…
C’est toi qui lui apprends
Sa part, sa mission, bénies par l'Esprit :
Demeurer les mains vides
Et s’offrir à l’amour
A l’ombre de la sainte Face.


Martyre obscur, creuset,
La nuit s’est abattue,
«  Tu vas au néant « , murmure une voix.
Ame et corps en détresse,
Au plus près des pécheurs,
Thérèse en leur nom vit sa Pâque


O notre sœur à tous,
Il vint en cette nuit
L’Epoux désiré, et tout s’accomplit.
De chacun tu es proche,
Toi qui vois éblouie
La gloire de la sainte Face.

CFC (s. Marie-Pierre)
2005